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Parc naturel régional du W

Entre 1952-1953, le W fut classé Réserve Totale de Faune avant d’être érigé en Parc National un an plus tard. Dans les années 1960

Le Parc W est une partie intégrale d’un des plus grands systèmes protégés de Savannah d’Afrique. Sur une superficie totale de 10302 km2, il s’étend dans le territoire de trois pays de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso et Niger). En 1926, pour la première fois, l’administration coloniale française identifiait cet espace de savane comme une zone refuge.

Entre 1952-1953, le W fut classé Réserve Totale de Faune avant d’être érigé en Parc National un an plus tard. Dans les années 1960, se sont établies sur le Parc W les gestions des trois Etats riverains avec plus au moins de succès. En effet, si du côté nigérien le W a bénéficié dès le début de l’indépendance une attention particulière des autorités forestières, dans les deux autres composantes il montrait des signes de dégradation avancée de ses écosystèmes.

L’écosystème ne connaissant pas de frontière, les trois Etats ont décidé de mettre ensemble leurs efforts pour la gestion durable du complexe W. C’est dans ce contexte que les négociations de financement avec l’Union Européenne, ont abouti à la signature de convention de mise en place du Programme Parc W/ECOPAS donnant ainsi naissance au premier Parc transfrontalier de l’Afrique de l’Ouest.

Ce parc est lui-même entouré d’autres parcs nationaux, de réserves et de zones de chasse touristique. Le vaste complexe d’aires protégées ainsi formé (le complexe WAP) couvre plus de trente mille kilomètres carrés.

Perdu dans un océan de désertification, ce complexe écologique constitue aujourd’hui l’un des derniers poumons verts d’Afrique de l’Ouest. Il abrite en outre les représentants d’une faune et d’une flore emblématiques et jadis bien représentées dans ces savanes.

A ce titre, le parc régional du W est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, qui en a fait la première Réserve de Biosphère transfrontalière au monde.

En dépit de cette reconnaissance internationale, le maintien de l’intégrité du Parc W et des aires protégées périphériques reste un défi de taille pour les gestionnaires nationaux :

Pression démographique et emprise agricole aidant, l’espace périphérique se sature peu à peu, Ces zones jadis reculées sont aujourd’hui l’objet des convoitises des migrants à la recherche de nouvelles terres à défricher, des pasteurs transhumants en quête de pâturages ailleurs surexploités, ou encore - et surtout - des braconniers.


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